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réunions alternatives du village des possibles

pRÉSENTATION

Vous trouverez la vidéo en cliquant sur ce lien. Bon visionnage et rendez-vous plus bas juste après !  

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Réactions

On souhaiterait avoir vos réactions suite au visionnage: vos pensées, idées, avis,.. TOUT nous intéresse! On vous laisse donc un lien whatsapp si vous voulez répondre oralement (par un message vocal) ou bien rendez-vous tout en bas de la page pour nous donner une réponse par écrit! 

À propos

Réactions des participants

"Waaaw ! Quelle super idée !! Je pense justement à un autre exemple où j'ai appris il y peu que notre espace public est rempli de références au roi Léopold 2 et qu'on ne se rend même pas compte que l'on glorifie un assassin !! Ou encore ces trésors que l'on a volé à l'Afrique que l'on s'est à présent approrié dans notre patrimoine à travers les musées ou encore les serres de Laeken où il y a de la file chaque année hors c'est à nouveau du vol !! Ceci dit, je sais pas très bien moi, dans mon collectif ce que ça veut dire ? Sommes nous racistes pour autant ?"

"Bonjour, super vidéo et super énergie! Je trouve le sujet intéressant mais je ne sais pas comment on peut allier ça à la cause d'ATD Quart Monde"
ATD Quart Monde

"Le thème m'intéresse mais je pense qu'il faut cibler ce qui nous intéresse le plus : est il intéressant de cibler un pays ( en l'occurrence le Congo ) pcq il nous concerne directement ou pas ? Y inclut on les problèmes de migration avec ou sans leurs causes ? Se centre-t-on sur l'action macroéconomique et politique de l'Europe sur les pays africains et sud américains? Ou sur l'attitude des européens et américains du Nord par rapport aux personnes d'origine étrangère résidant chez eux et ayant la nationalité (délit de sale gueule, préjugés au travail...)"

"La thématique que vous proposez cette année est super intéressante et je pense que du côté du Collecti.e.f toutes seront partantes, je vais leur faire un retour.

Un groupe de femmes racisées s'est lancé au sein du collectif et je pense qu'elles auront pas mal de choses à dire sur la question décoloniale, autour de laquelle on porte déjà quelques revendications mais qu'on a pas encore eu l'occasion de beaucoup approfondir.

Il existe des liens très forts entre la question décoloniale et la grève féministe: origine "périphérique" du mouvement de grève; visibilisation des chaînes internationales de travail du care et de l'exploitation de migrantes dans les pays du centre / dans les métropoles méga-développées de la périphérie; solidarité féministe internationale à travers les questions que soulève la grève de la consommation;... Plutôt hâte de pouvoir développer tout ça !

Je me permets une petite remarque concernant le contenu de la vidéo : l'inconfort des complices n'est pas une nécessité. Ce n'est pas parce que certain-e-s y voient des preuves d'implication qu'il s'agit d'un mot d'ordre universel. Je suis personnellement totalement en désaccord avec cette vision des choses, et je ne suis pas la seule. Les complices pro-féministes avec qui je travaille à mettre à mal le capitalisme raciste et patriarcal peuvent très bien "rester à leur place" et adopter une posture de soutien tout en gardant leur droit à la réflexion critique, leur légitimité à élever leur voix contre un système qu'ils estiment injuste, et à unir leur force à la nôtre pour ce faire. Des complices qui acquiescent quand on leur dit de le faire c'est pas intéressant, ça crée des ressentis, ça pourrit les rapports interpersonnels et ça biaise le sentiment de confiance, rendant toute alliance fragile parce que potentiellement basée sur une obéissance aveugle et/ou contrainte à la parole des concernées."

Collecti.e.f 8 maars

"Je trouve le thème très intéressant et nécessaire. Pour ce qui est de la place des allié·e·s, il est évident pour moi, qu'iels ne doivent se mettre en avant que si les personnes concernées en font explicitement la demande et avec un discours écrit et/ou relu et corrigé par les personnes concernées. Et donc pour que ce thème soit bien conservé, il faut des représentant·e·s d'associations, de collectifs ou autres personnalités soient visibles sans pour autant leur imposer de prendre en charge un travail conséquent mais de bien faire une collaboration comme cela se fait d'habitude à ma connaissance au sein d'Esperanzah!"

Genres Pluriels

"Hello ! Merci pour votre super taff et pour votre réactivité pour permettre de continuer à avancer ! Une thématique toujours super intéressante mais p-ê pas hyper accessible pour tou.tes (en particulier la posture d’allié). Même dans nos discussions, ça vaudrait le coup d’utiliser des exemples, des trucs concrets. Du côté d’Empreintes on pense partir sur un thème du style « décolonisons la transition » : on peut y retrouver les deux sens qu’on donne à la décolonisation : - Décolonisation par rapport au neocolonialisme, à l’extractivisme, l’exploitation des populations « du Sud » et de leur environnement, leurs terres : beaucoup de fausses solutions mais aussi les énergies renouvelables consomment des ressources du « Sud » pour le « Nord ». - Décolonisation par rapport à une vision encore dominante de la transition. Par exemple la voiture électrique vendue comme solution mais accessible à celleux qui ont l’argent et qui relève plutôt du greenwashing que d’une réelle amélioration de la mobilité en termes d’énergie et de ressources. D’autres gestes individuels pour occuper de manière plus ou moins individuelle celleux qui ont le temps (donc aussi l’argent). la transition ce n’est pas « un truc réservé aux bobo ». Pour reprendre le point de vue d’Emeline Debouver, il y a 4 manières d’appréhender la transition : « individuelle » (colibri), structurelle, relationnelle et intérieure. Elles sont complémentaires, pour faire court^^. Une base à construire davantage avec les volontaires :) Question : est-ce que les deux versions de la décolonisation sont envisageables selon vous ? La posture d’allié.e sera assez différente… Faut-il l’expliciter, au risque de noyer un peu les visiteurs ou les inviter implicitement à l’adopter ?"
Empreintes

Hello !

Quelques retours par rapport à la vidéo :

  • Sur l’intersectionnalité : petite attention à avoir sur le blanchiment de l’intersectionnalité. À l’origine, il s’agit d’un outil politique utilisé par des personnes dans des situations d’oppression ou la race et le genre viennent se croiser au minimum (par exemple : une femme noire). Intersectionnalité de plus en plus étudiée / appropriée dans le monde académique et associatif : vigilance à ne pas dépolitiser le concept ou s’en saisir abusément en tant que personne blanche. Veiller à ce qu’elle reste une grille de lecture politique pour nos mouvements mais pas un mot valise pour parler de n’importe quelle imbrication de rapports de domination approprié par des personnes blanches.

(Référence : « Le blanchiment de l’intersectionnalité » Sirma Bilge)

  • Petit souci avec le mot « posture » : être allié.e / complice n’est pas une posture, ce sont des actions concrètes, contextuelles et momentanées. Pas un état de fait mais bien un apprentissage constant, un positionnement qui varie selon les circonstances, les situations. Si on travaille là-dessus, intéressant de ne pas évacuer la notion de responsabilité(s) associée au(x) privilège(s). + attention à ne pas « s’auto-proclamer » allié.e ou partir du principe que ce qu’on fait est de toute façon bien parce qu’on est « bien intentionné.e » (surtout lorsqu’on n’a pas concerté les premières concernées).

  • Difficulté d’avoir une double thématique ?

  • Thématique décoloniale = belle idée dans la continuité des thématiques précédentes mais à voir si toutes les assos’ / collectifs parviennent à s’en saisir sans risquer de faire de dégâts. Nécessité de se former / s’auto-éduquer sur les thématiques + attention à ne pas prendre la place de collectifs ou associations plus pertinentes sur cette question là.

  • Ne pas oublier qu’il y a encore bien du boulot sur les thématiques précédentes (ex: Déclin de l'empire du mâle : à quand la deuxième édition ? parce que c’est pas comme si on en avait fini…)

  • Importance de ne pas invisibiliser les questions queer. Parler de patriarcat c’est aussi parler d’hétéronormativité et de cisnormativité. Les LGBTQIA+phobies sont en effet des violences spécifiques, soutenues et entretenues par le système patriarcal.
     

Pour rebondir sur le la réaction d’une personne du collecti.e.f 8 maars au sujet de l'inconfort : peut-être n'est il pas nécessaire néanmoins il apparaît assez vite quand des personnes que l'on n'a jamais daigné écouter reprenne la parole ou une certaine place. Dans plein de moment on peut ressentir un inconfort qui sera utile dans la lutte, bien loin des postures de l'auto-flagellation ou de la victimisation. Il y a souvent une forme d’inconfort dans ces moments où l'on est remis.e.s à  notre place et qu'en fait on n'en a pas l'habitude. ça veut pas dire que ça doit empêcher les échanges ou de se positionner, ni que cet inconfort doit devenir central (pire idée), ça veut juste dire qu'on apprend en ressentant aussi que non, notre avis n'importe pas partout tout le temps, que non tous les avis ne se valent pas et que parfois on va nous demander de nous taire, de prendre moins d'espace ou de carrément ne pas être là. D’où que ces sensations ne doivent pas être niées et que cette gêne qu’on ressent des fois peut être intéressante à vivre parce qu'elle soulève plein de choses. L’inconfort ne suffit peut-être pas mais je n’ai pas l’impression que c’est ce que Rokhaya Diallo (ou Alixe) disent.

Et je me permets de réagir vraiment suite à la phrase « Des complices qui acquiescent quand on leur dit de le faire c'est pas intéressant, ça crée des ressentis, ça pourrit les rapports interpersonnels et ça biaise le sentiment de confiance, rendant toute alliance fragile parce que potentiellement basée sur une obéissance aveugle et/ou contrainte à la parole des concernées.» parce qu’en fait… personne n’a jamais parlé de ça.
 

Positions  / propositions des CHEFF :

  • Réflexions entamées au sein de l’organisation autour des notions d’allié.e / de complice.

Ces réflexions ont entre autre donné naissance à un tableau allié.e vs sauveur.euse (où se pose entre autre la question de la différence entre la solidarité et la charité – certaines choses pourraient s’avérer utiles dans les réflexions) + chapitre « être allié.e » de notre nouvelle version du Guide des jeunes LGBTQIA+.

  • Question : pertinence qu’on soit là en tant qu’asso LGBT+ majoritairement blanche ?

  • Possibilité de mettre à disposition nos compétences en interne / notre temps afin de soutenir logistiquement et/ou politiquement des initiatives ou des collectifs de personnes concernées + donner la parole aux personnes racisées de l’association.

  • Il y a quelques années, les CHEFF ont participé à la mise en place d’un projet en collaboration avec Why me (association belge bilingue rassemblant des personnes migrantes LGBTQI qui ont quitté leur pays d’origine parce que leur orientation sexuelle ou leur identité de genre y constituait un motif de répression plus ou moins violente). Ce partenariat a donné naissance à un colloque, une exposition (avec des vidéos / des cartes témoignages…) ainsi qu’un jeu de plateau. Tout ceci pourrait être des outils à disposition sur notre stand.

  • Idée : dans la perspective des marches exploratoires (dans une perspective féministe ou décoloniale par exemple) ou des visites décoloniales de musée ou autre, pourquoi ne pas imaginer une visite décoloniale du site (physique ou web) d’Espéranzah ? (où pourraient se poser des questions liées à l’urbanisme, au choix des mots/ des images, à la disposition des espaces, à l’appropriation culturelle…).

 

Merci beaucoup pour le taf et la motivation, même à distance ! 

CHEFF

Nos impressions : 

  • La thématique fait totalement sens,  ca sera l’occasion d’approfondir la visite thématique organisée à Verviers sur le même sujet. 

  • Ca reste dans la continuité des privilèges ! C’est pertinent pour le public d’Esperanzah mais d’autant plus pour les collectifs du villages (même pour le nôtre) 

 

Craintes : 

  • Mal s’exprimer, faire des bêtises parce que nos collectifs sont très blancs… Et que l’on ne souhaite pas offenser des personnes ou prendre une place qui n’est pas la nôtre

 

Nos envies : 

  • Sortir avec des clefs pour nos collectifs et ce même après et en dehors de la campagne 

  • Traiter plus en profondeur notre historique Belge avec le Congo parler de négrophobie, mais aussi si possible  aborder les liens de la Belgique avec l’immigration Marocaine étant donnée que lorsque l’on parle de racisme en Belgique on pense négrophobie mais aussi islamophobie. ⇒ Rétablir l’histoire sans mettre de côté ni les noir-e-s ni les arabes 

  • Créer une super activité pour notre stand ;-) Pourquoi pas partir dans le théâtre-action, faire appel à des collectifs pour concevoir quelque chose qui tienne la route en faisant bien attention aux balises (ne pas tomber dans le paternalisme,...) 

  • néocolonialisme et colonialisme : liens avec les nouvelles dimensions de colonialisme (salaires bas, accaparement de terres/richesses)

  • S'auto Éduquer un maximum sur le sujet pour pallier le fait qu’on n’ait pas du tout vu cela dans nos cursus scolaires

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